Stéphane Simon, percussionniste
Depuis son enfance, Stéphane utilise tout ce qui lui « tombe sous la main » pour jouer des percussions. A 15 ans, ses parent acceptant l’idée d’un fond sonore consistant et persistant dans la maison, il peut enfin débuter concrètement l’apprentissage de la batterie et s’inscrire au conservatoire de Sevran. Il intègre par la suite des groupes de musique locaux.
En découvrant l’univers du Hip-hop, il étudie les techniques de mixage sur vinyles, à travers lesquelles il trouve une autre manière de travailler le rythme.
Passionné depuis toujours par les tambours traditionnels, il décide de s’initier aux congas puis au djembé et aux dumdums, et forme un collectif de percussions mandingues.
En 2004 il crée l’association « Grains de Rythmes » afin de développer des projets artistiques et socioculturels. Il élabore des spectacles, participe à des événements et accompagne des cours de danse et de percussions.
En parallèle il anime pendant trois ans un atelier de tambours du monde dans un institut thérapeutique et pédagogique.
De 2004 à 2014, il accompagne les cours de danse africaine et afro-contemporaine de l’Université Paris Est (UPEC). Cette collaboration l’amène à concevoir les musiques destinées aux chorégraphies qui sont présentées lors d’événements divers tels que le festival Folies Douces de Créteil, les Rencontres Nationales des Danses Contemporaines de Biarritz, le festival Val Art 2012 « On Danse »,…
Lors d’un voyage en Guadeloupe il découvre le gwoka et se prend de passion pour cette musique.
Il en apprend les différents rythmes et leurs significations, et s’imprègne de cette culture musicale en étant notamment formé par Nathanaël Magen, Laurent Succab et Thierry Galand.
En 2015 il s’installe dans le Sud de la France et intègre le groupe « Massilia Ka » ainsi que d’autres formations de jazz et musiques du monde. Il commence également à travailler sur l’accompagnement musical et sonore de contes et de stages de danse avec l’association Mamanthé.